Après une année 2004 supérieure aux attentes, le PDG Xavier Fontanet table, dans une interview aux « Echos », sur un développement soutenu de son groupe en Asie.
Porté par les Etats-Unis et l'Asie, Essilor a fait mieux que prévu l'année dernière. Le bénéfice net du leader mondial des verres ophtalmiques a progressé de 13,4 % et sa marge d'exploitation, à 17,9 %, dépasse la fourchette de 16,5 % à 17,5 % promise par le groupe. Pour 2005, son PDG, Xavier Fontanet, espère un rebond du marché en Allemagne, après la déception de 2004, et table sur un développement soutenu en Chine, en Inde et au Japon.
Le groupe français a enreÂgistré l'an dernier une progresÂsion de 13,4 % de son résultat net part du groupe, à 227 millions d'euros,pour un chiffre d'affaires de 2,26 milliards, en hausse de 6,8 %. Porté notamment par les Etats-Unis, son résultat d'exploitation a progressé de 10,3 %, à 403,9 millions d'euros, portant la marge opérationnelle à 17,9 %, bien au-delà de la fourchette de 16,5 % à 17,5 % promise par le groupe. Et ce malgré la forte chute du marché allemand, consécutive à l'arrêt du rembourÂsement, depuis le fer janvier 2004, des équipements optiques par la sécurité sociale. Fort de ces belles performances annuelles, le groupe va accroître son diviÂdende de 36 %.
Gains de parts de marché
Si l'Europe (49,5 % du chiffre d'affaires) et l'Amérique du Nord (40,3 %) restent les deux grands marchés du groupe, l'Asie (7,8 %) monte fortement en puisÂsance. En volume et en rentabilité. XaÂvier Fontanet, le PDG d'Essilor, explique ainsi aux Echos que, avec son parÂtenaire coréen Chemiglas, son groupe est déjà «premier en chiffre d'affaires en Chine » et qu'il y sera « numéro un en voÂlume dans deux ans ». Au Japon, sa coentreprise avec Nikon, comÂplètement restructurée, a gagné des parts de marché l'an dernier au détriment de petits fabricants. Industriellement, l'Asie est également devenue la principale zone de production du groupe qui va continuer à investir dans ses usines de Thaïlande et des PhilipÂpines. En matière de recherche, enfin, Essilor mise fortement sur les compétences de ses laboraÂtoires asiatiques pour compléter les savoir-faire de ses équipes euÂropéennes et américaines. Loin de voir cette expansion géograÂphique comme une menace pour la France et l'Europe, le PDG souligne au contraire qu'Essilor a continué d'accroître ses effectifs dans l'Hexagone ces dernières années. Un mouvement qui s'est accompagné d'une montée en gamme des qualifications.
Plus d'informations :
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Essilor sur Bienvoir.com
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www.Essilor.fr
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www.LesEchos.fr
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